
Calixthe Beyala.
Calixthe Beyala est une romancière franco-camerounaise née le à Douala (Cameroun). Elle fut lauréate du Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1994, pour Maman a un amant.
Citations
Maman a un amant, 1993
La femme est née à genoux aux pieds de l'homme.
La sagesse du monde est la seule rigueur qui vaille.
Quand une femme change sa façon de s'habiller, c'est qu'y a un homme là-dessous.
L'argent dérouille l'amour.
Les grands sentiments conduisent à la catastrophe.
Seul le diable le savait, 1990
La femme est comme un parfum et, comme celui-ci, elle s'évapore même si portes et fenêtres sont fermées.
Une mauvaise graine est une mauvaise graine, il faut la jeter, sinon elle vous pourrit la récolte.
Il y a rien qui guérisse sans douleur.
Chaque fois qu'on se fait juge, on est aussi l'accusé.
La laideur appartient à ceux qui la définissent.
Dans la vie, il y a ceux qui sont et ceux qui font. Les premiers donnent des ordres, les autres les exécutent.
L'homme n'a besoin des autres que parce qu'ils donnent un sens à sa vie
Ce n'est pas en jetant un seau d'eau dans la mer qu'on fait remonter la marée.
(...) Même les femmes des villes, les femmes instruites: les femmes médecins, les femmes journalistes, les femmes d'affaires, toutes doivent batailler dur. En plus de se servir de leur intelligence pour aller de l'avant, toujours plus loin, elles doivent subir le poids de leur féminitude.
Femmes abandonnées. Très peu d'entres elles ont une vie digne, supportable (...)
Amours sauvages, 1999
Plus je deviens une femme libre, plus je suis prisonnière.
Les cheveux des filles ressemblent aux aurores, ceux des femmes aux printemps, ceux des enfants à l'été, curieux que ceux des vieux me donnent l'impression d'être un dur hiver!
La femme qui se fait toute seule est d'une construction fragile.
Un révolutionnaire vit en fonction de ses idées... un martyr, lui, est capable de se jeter dans le feu rien que pour en sentir les effets.
Tout ce que le soleil a vu, les hommes finissent par le savoir.
Une femme ne doit pas montrer qu'elle souffre parce qu'elle est désaimée.
Le langage est le reflet de pensée.
Chaque femme porte en elle un homme qu'elle veut tuer.
Le plus grand chef perd ses pouvoirs si tu décides qu'il n'en possède pas.
C'est parce que l'Afrique n'a pas consigné son savoir qu'elle est en retard sur les autres puissances.
C'est pas la peine de t'attacher à un visage dont tu peux être sûre qu'il ne sera pas à tes côtés au moment de ta mort.
[[...]], Dans la vraie vie, en dehors de quelques milliardaires, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants. Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire….Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses. Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie!
- « Calixte Beyala ne reconnaît pas s’être attaquée aux influenceuses Nathalie Koah, Coco Emilia », Erel Djene, actucameroun.com, 02 août 2021 (lire en ligne)
[[...]] Surtout la famille africaine qui est très puissante, très dominatrice,qui me fait penser à un boa avaleur de gens, d'esprits de libertés
- (fr) « Interviews d'auteurs africains et d'éditeurs: Calixthe Beyala (écrivain camerounais), Tierno Monenembo (écrivain guinéen), Paul Dakeyo (poète et éditeur de Silex, Paris), Caroline Ogou (responsable du service édition aux éditions CEDA, Abidjan) », Françoise Cevaer, proquest.com, 2003 (lire en ligne)
[[...]] Il y a une dimension inconsciente qui accompagne l'écriture.
- (fr) « Littérature – Calixthe Beyala en toute franchise », Stéphane Tchakam, excelafrica.com, 08 janvier 2004 (lire en ligne)
[[...]] Il y a une connaissance profonde qui passe par l'écriture qu'on ne retrouve pas avec la parole.
- (fr) « «Un nouveau roman de Calixthe Beyala» », Assiatou Bah Diallo, Amina 223, Novembre 1988 (lire en ligne)
Autres
Quand on est au pays, on est happé par le système, la famille. Surtout la famille africaine qui est très puissante, très dominatrice, qui me fait penser à un boa avaleur de gens, d'esprits, de liberté.
- « Interview d'auteurs africains et d'editeurs », CAVAER Francoise, revue de litterature comparée, 01 janvier 1993 (lire en ligne)
Liens externes
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