fermez le banc

Déformation de l’expression fermer le ban avec le mot banc.

fermez le banc \fɛʁ.me lə bɑ̃\ invariable

1. (Sens figuré) Pour indiquer une affirmation définitive, la fin d’une discussion.
   • Mais "il ne faut pas imaginer qu’un beau soir à 20H00, il y aurait une grande déclaration du président qui dirait devant le drapeau: +voilà, je vous ai compris, voilà les 4-5 choses qu’on va faire, fermez le banc, on passe à autre chose+. Ça ne peut pas être ça", a prévenu mercredi le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM). — (L’Obs avec AFP, « Grand débat: l’exécutif se donne un mois pour trancher », L’Obs, 13 mars 2019.)
   • Interrogé sur la question par des journalistes de TF1 lors d’une interview en octobre, il avait déclaré : « La baisse du chômage ne se décrète pas. » Fermez le banc. — (Sarah Belouezzane, Le chômage, la Macronie y pense toujours, et n’en parle (presque) jamais, Le Monde. Mis en ligne le 26 octobre 2018)
   • Ne perdez donc pas votre temps si précieux, je l’imagine, à ces convulsions si pauvres de l’âme humaine. Fermez le banc, il n’y a rien à voir… — (Arnaud Valeix, La tentation du Pragmatisme, TheBookEdition, 2010, page 28, ISBN 9782953639100.)

Cette orthographe est considérée fautive.