se berlurer

Français

Étymologie

(1878)[1] Dénominal de berlue[2], à la forme pronominale.

Verbe

se berlurer \sə bɛʁ.ly.ʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison) pronominal

  1. Se faire des illusions, se tromper sur la réalité des choses.
    • Ceux qui m’entourent actuellement, au château-sanatorium, les pue-la-vinasse et la sueur, faut pas se berlurer sur leur générosité naturelle.  (Alphonse Boudard, La Métamorphose des cloportes, Plon, Paris, 1962)
    • Zigo, c’est le gars qui doit se berlurer depuis l’enfance. [...] C’est sempiternel et nullement propre à le décourager, il faut le dire, car il possède une énorme faculté de renouvellement dans l’illusion.  (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Fleuve noir, Paris, 1967, page 211)
    • Une petite différence c’est que cézigue ne s’est berluré à aucun moment, malgré la très belle gymnastique déployée par Irène en son honneur.  (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 38)

Traductions

Prononciation

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Références

  1. Eugène de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris et Autun, 1878, page 80.
  2. « berlue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
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